Mission de vie, 5 défis à relever

La mission de vie, une expression à la mode.
Comment trouver sa mission de vie ? Et d’ailleurs, comment être sûr que c’est la bonne ? Peut-on rater sa mission de vie ? !
Voici des questions qui reviennent régulièrement, mais qu’en est-il vraiment ?

La mission de vie est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît. En effet, sa mission de vie, sa mission sacrée, c’est de s’aimer, c’est-à-dire se respecter et par conséquent respecter les autres.
C’est tout ? !
Vraiment tout, oui.
Tout le reste, ce sont des expériences qui vont nous apprendre de nous-même, tout au long de notre chemin de vie.

Si vous avez envie de croire que vous êtes un guerrier de lumière qui doit accomplir une mission sacrée, libre à vous. Mais cela ne fait que détourner votre attention du principal : vous connaître vous, vous étudiez avec indulgence, amour et intelligence.

La conscience est toujours simple, évidente.

Une carrière professionnelle, un cursus scolaire, une réussite sociale, un engagement associatif ou politique ne sont pas des missions de vie. Ce sont des activités qui vous permettent d’expérimenter vos facettes. À vous de trouver le positionnement juste, celui qui vous permet de vous respecter. À vous d’utiliser ces activités pour étudier vos croyances limitantes, les reconnaître, les accepter ou vous en libérer.

Dans cet article, je vous propose d’en apprendre davantage sur vous, sur vos croyances en développant cinq aspects originaux pour vous aider à relever les défis de votre mission de vie.

Prénom et mission de vie

Le prénom est ce qui nous annonce au monde, il a une signification bien précise, que vous pouvez retrouver très facilement dans n’importe quel dictionnaire des prénoms.

Pour étudier le sens de son prénom, je vous invite à lire la signification et voir ce qui résonne en vous et au contraire ce qui ne vous ressemble pas du tout. Ainsi, vous pourrez déterminer des qualités inhérentes à cultiver ou au contraire à développer davantage.

On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille

Pourtant, notre espace d’éducation avec ses différents membres, va teinter fortement toute notre personnalité. Souvent, une attitude horripilante pour quelqu’un, est un effet miroir des propres défauts, zones d’ombre, que la personne voudrait écarter, nier. La famille devient alors un espace d’étude. Observez avec recul comment vous vous sentez avec chaque membre de la famille et analysez votre état émotionnel. En effet, l’émotion est un indicateur (parfois de manière excessive, certes).

Qu’est-ce qui active votre état émotionnel et en quoi cela parle-t-il de vous, de votre personnalité ? On revient alors au célèbre adage « connais-toi toi-même » qui met de la distance par rapport à tout ce fourbi émotionnel qui lui est commandé par des réactions instinctives, dénuées de contrôle et d’intelligence.

Et les amis dans tout ça !

Les amis, ce sont des modèles d’inspiration. Des modèles, des parts de soi que l’on aimerait développer davantage. D’ailleurs, parfois, des amitiés intenses s’arrêtent, sans vraiment qu’on sache ce qui a déclenché le détachement. Cela signifie que vous êtes allé au bout de votre « partenariat en amitié », l’autre vous a apporté suffisamment et réciproquement.

La carrière professionnelle est-elle le lieu d’épanouissement de la mission de vie ?

La réponse est non, comme je l’ai évoqué dans l’introduction.

Mais à l’instar de la famille, le microcosme du travail peut-être une grande source d’apprentissage de soi.

Pourquoi avoir choisi cette voie ? Qu’est-ce que vous aviez besoin de prouver ? Est-ce une loyauté familiale, un défi pour faire plaisir, pour combler le regard d’un autre ? Alors que seul votre regard est important. Sartre n’avait pas tout à fait tord, « l’enfer, c’est les autres », ou plutôt l’enfer, c’est l’image que l’on se fait de ce que les autres pensent. Ce n’est que notre interprétation.

Il n’y a pas de sot métier. Comme la mission de vie !

Quand il y a prise de conscience de tous ces mécanismes qui nous amènent à choisir tel ou tel métier, il y a libération.
Et encore, avons-nous vraiment le choix ?
C’est aussi une question importante, qui sera développée prochainement dans un autre article.

Les relations entre collègues sont également indicatrices des parts de nous qui demandent à être comprises, apaisées.

Maladie, corps qui souffre, mission de vie pourrie ?

Le corps peut être souffrant. Comment le supporter sans tomber dans le fatalisme, le défaitisme, la rancœur, voire l’autoflagellation ?

Encore une fois, je vous invite à être le détective de votre être. Que signifie la maladie ? A-t-elle un sens ? Dans quel contexte avez-vous eu cet accident ? Tel Sherlock Holmes, retrouvez les indices, recherchez des informations de décodage biologique pour essayer de comprendre. Certes, cela n’enlève en rien la réalité de la douleur, mais cela peut être le déclencheur d’une profonde transformation personnelle.

Quand l’individu se détache des croyances, épure son ego, il se rend compte que sa Persona, autrement dit son personnage, a joué des rôles dans ses différents lieux de vie. Quoique ces rôles aient apporté, il reste l’essentiel : où se trouvait le curseur du respect de soi et des autres, dans chacune de ces expériences ? Il ne s’agit pas ici de faire son jugement dernier. Mais de prendre un peu de recul pour retrouver tous les indices que notre esprit, lui à analyser et les faire remonter à notre conscience pour comprendre notre évolution actuelle.


Prenez soin de vous, tous les jours, à chaque instant.

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